Emploi

Comment recruter des intérimaires ?

Pour engager un intérimaire, il existe des lois et des réglementations à bien connaitre et maitriser dans leur application. Il existe ainsi des conditions et les étapes à respecter dans le recrutement du candidat. Précisions.

Quand recruter un intérimaire ?

La loi sur l’intérim, à savoir le Code du travail énumère une bonne liste de situations pour lesquelles l’engagement d’un intérimaire est autorisé d’une part, et interdit d’autre part.

Cas où l’intérim est autorisé

L’article L1251 dans ses alinéas 5 à 7 définit le recours autorisé à l’intérim. Cette permission tourne autour de 3 situations :

  • Accroissement d’activité ou nécessité d’en ajouter une de façon temporaire pour des raisons de sécurité, en raison d’une augmentation exceptionnelle des commandes, nécessité de réaliser une tâche exceptionnelle non liée à l’activité de la société.
  • Remplacement d’un employé ou d’un cadre absent ou démissionnaire, ou dans l’attente d’un nouveau salarié permanent.
  • Emplois saisonniers pour lesquels le recrutement en CDI n’est pas coutumier
  • Recrutement de sans-emploi ayant certaines difficultés à trouver de l’emploi ou éprouvant des difficultés sociales particulières

Cas où il est interdit de recruter des intérimaires

Plusieurs situations rendent inadéquates et inappropriées le recrutement d’employés ou de cadres en intérim :

  • licenciement économique récent
  • la personne à remplacer est en grève ou un médecin du travail
  • l’objet de la mission est la réalisation de travaux dangereux.

Les modalités de recrutement d’un intérimaire

Le recrutement d’un intérimaire passe obligatoirement par une agence d’emploi temporaire, à la fois dépositaire des candidatures et des profils éligibles à l’intérim, et principal employeur de l’intérimaire. Mais avant de faire signer un contrat de mission à l’intérimaire, cette entreprise de travail temporaire doit conclure un accord de mise à disposition temporaire avec l’entreprise utilisatrice.

Le contrat de mission doit être écrit et signé par l’employé en intérim pour être validé. A sa prise de poste, l’intérimaire doit passer une période d’essai dont la durée correspond à celle du contrat (2 jours pour un contrat d’un mois ou moins, 3 jours pour une mission de 1 à 2 mois, 5 jours pour un contrat de plus de 2 mois.

A noter que la durée légale d’un contrat d’intérim est fixée à 18 mois au maximum (renouvellement inclus). Dans certains cas où le contrat d’intérim possède une nature de CDI, ce délai est de 36 mois (renouvellement inclus).

En cas de renouvellement, un délai de carence doit être observé entre 2 contrats : 1/3 de la durée totale de la mission précédente pour un contrat de 14 jours au minimum, ou 1/2 de cette durée si le précédent contrat est de moins de 14 jours.

 

Quel contrat choisir pour son intérimaire ?

L’entreprise utilisatrice peut choisir entre 2 types de contrats d’intérim :

  • un contrat classique à échéance à chaque fin de mission
  • un CDI intérimaires

Ces deux options présentent leurs intérêts et leurs inconvénients pour les intérimaires en termes de traitement salarial et de flexibilité. Pour l’entrepreneur, l’intérêt d’un CDI intérimaire réside dans la disposition garantie d’une personne compétente sur toute la durée des missions. Les facettes négatives de chaque contrat doivent être étudiées en amont, à travers des sources d’informations complètes et de qualité comme ce site.

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