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Découverte : partez en mission humanitaire et faites vous payer

Est-il envisageable de gagner sa vie en voyageant et en aidant les autres ? C’est le rêve de nombreuses personnes qui souhaitent allier le plaisir à l’utilité, tout en explorant le monde et ses diversités. Mais comment s’y prendre pour dénicher une mission humanitaire qui indemnise ses volontaires ? Quels sont les points forts et les points faibles de ce genre de projet ? Dans cet article, nous allons vous expliquer les différentes alternatives qui existent.
Partir en mission humanitaire, c’est s’engager et voyager
Partir en mission humanitaire, c’est décider de se mobiliser pour une cause qui nous importe, que ce soit la préservation de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, l’éducation, la santé ou les droits de l’homme. C’est également une opportunité de voyager et de connaître d’autres cultures, d’autres paysages, d’autres façons de vivre. En effet, les missions humanitaires ont souvent lieu dans des zones isolées ou en difficulté, où les besoins sont importants et où les populations sont chaleureuses. Partir en mission humanitaire, c’est donc faire une expérience enrichissante sur le plan personnel et professionnel, qui permet de renforcer ses compétences, sa confiance en soi et son ouverture d’esprit. C’est aussi un moyen de se sentir utile et de contribuer à un monde plus solidaire et plus juste. C’est enfin une aventure humaine inoubliable, qui marque à jamais ceux qui la vivent.
Partir en mission humanitaire, c’est se former et peut-être être rémunéré
Partir en mission humanitaire, c’est également une chance de se former et de développer des compétences utiles pour son avenir. En effet, les missions humanitaires demandent souvent des savoir-faire spécifiques, comme la gestion de projet, la communication, la médiation, le secourisme ou la logistique. Ces compétences peuvent être mises en avant sur un CV ou dans une lettre de motivation, et peuvent favoriser l’accès à l’emploi ou à la formation. De plus, certaines missions humanitaires peuvent être rémunérées, selon le profil du volontaire, la durée et le type de mission. Il existe en effet des dispositifs comme le service civique, le volontariat international ou le volontariat de solidarité internationale, qui proposent une indemnisation aux volontaires. Partir en mission humanitaire rémunéré, c’est donc également une façon de se former et peut-être d’être rémunéré. C’est aussi une occasion de se créer un réseau professionnel et personnel enrichissant et diversifié.

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Quels accompagnements pour les mineurs isolés ?

En principe, un mineur doit toujours être accompagné d’un adulte pour entrer dans un autre état. Cet adulte doit être logiquement un parent ou un représentant légal. Toutefois, il arrive que le mineur en question arrive sur le territoire, sans aucun accompagnement ni autorisation parentale. C’est ce qu’on appelle un « mineur isolé ».
Un mineur isolé : qu’est-ce que c’est ?
Ces dernières années, le nombre de mineurs isolés qui atterrissent à l’étranger s’est largement accentué. En France, par exemple, on dénombre plus de 17 000 mineurs isolés répartis sur tout le territoire. Mais qui sont-ils justement ?

Comme son nom l’indique, un mineur isolé est tout d’abord une personne de moins de 18 ans. C’est un étranger qui arrive sur un autre territoire dont il n’est pas ressortissant et qui est, en plus, non accompagné. Il a donc atterri tout seul dans le pays, sans aucun représentant légal, ni même de papier. Pour résumer, on appelle donc une personne un mineur isolé, lorsqu’elle est :

âgée de moins de 18 ans
non accompagnée
étrangère

La plupart des mineurs isolés sont des exilés, des apatrides ou des enfants réfugiés de la guerre. Même s’ils sont hors-la-loi, l’État a décidé de leur octroyer des protections particulières.
Un mineur isolé : comment l’accompagner ?
Le but est ici de mieux intégrer le mineur isolé dans le pays, d’autant plus qu’il est considéré comme une personne en danger. Il existe ainsi de nombreux accompagnements réservés pour eux. Pour la France, par exemple, la protection des mineurs isolés est prise en charge par chaque Conseil départemental. À travers le dispositif « Aide Sociale à l’enfance », ce dernier veillera ainsi à l’accueil, l’évaluation et l’accompagnement du mineur. On va donc lui chercher un foyer d’accueil, lui octroyer des vivres…

On va même aller jusqu’à l’orienter pour qu’il puisse avoir un meilleur avenir. Ainsi, il pourrait être inscrit dans une école pour une formation professionnelle. Et s’il le souhaite, il pourra demander l’asile ou même une protection internationale.

De nombreuses associations se sont aussi engagées à assurer l’accompagnement de ces mineurs isolés. Pour cela, elles proposent à des familles d’accueil d’héberger et de prendre soin gratuitement de ces derniers. La durée d’hébergement est fixée à un an. Mais si la famille s’entend bien avec le mineur isolé en question, alors le délai peut être prolongé.

Enfin, les mineurs isolés peuvent également bénéficier d’une régularisation de papiers, lorsqu’ils atteignent la majorité. Seulement, il faudra remplir certaines conditions.

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Pourquoi s’engager dans une mission d’aide humanitaire en Palestine ?

Actuellement, beaucoup de conflits sont observés dans le monde. Ces conflits ont souvent des retombées néfastes sur les citoyens et les civils. Ces conséquences sont très dégradantes tant au niveau économique qu’au niveau humanitaire. 

Afin d’apporter de l’aide à ces personnes et aux pays en situation d’urgence humanitaire, des missions d’aide humanitaire sont déployées sur plusieurs plans. Parmi ces pays, la Palestine, souffrant notamment d’une crise humanitaire de grande ampleur. 

Pourquoi s’engager dans ces missions humanitaires en Palestine ? Quelles sont les actions possibles ? 
Contexte : la nécessité d’une mission d’aide humanitaire en Palestine
Privés de leurs terres depuis plus de 70 ans, les Palestiniens sont forcés de vivre sous l’occupation israélienne. Beaucoup de citoyens sont confrontés à des conditions de vie extrêmes, et parmi eux, femmes et enfants vivant dans l’insécurité la plus totale.

Le manque de structures et d’infrastructures de santé constitue l’une des grandes fragilités du pays, sans parler de la pauvreté qui est un réel frein au développement. Une grande pénurie d’équipements médicaux, de personnel de santé, de médicaments, et plus largement, d’accès aux systèmes socio-éducatifs se fait plus que ressentir.

Ainsi, tous les secteurs ont un réel besoin d’infrastructures, et de ressources humaines et matérielles. Les besoins fondamentaux Palestiniens sont mis à mal, et la situation alarmante dans laquelle les citoyens se trouvent nécessite le déploiement d’une mission d’aide humanitaire de grande ampleur.
Actions à entreprendre dans le cadre d’une mission humanitaire en Palestine
Suite à cette situation désastreuse, la Palestine crie à l’aide. C’est pour répondre à cet appel que les aides humanitaires en Palestine ont été créées. Les principales missions humanitaires en Palestine sont souvent en rapport avec l’enseignement, la santé et les problématiques environnementales. 

La mission dans l’enseignement revient à prodiguer des cours de langue et d’informatique, sans oublier les appuis scolaires aux personnes dans le besoin. Il s’agit de donner aux jeunes une opportunité de préparer leur avenir en leur donnant l’appui nécessaire. En effet, les structures d’enseignement palestiniennes souffrent également d’un énorme manque de moyens. 

En termes d’éducation, la mission d’aide humanitaire en Palestine a également pour but de donner une formation aux enseignants sur place. 

Concernant la santé, le personnel médical travaille dans des zones reculées avec du matériel médical inadéquat. En termes de ressources humaines, le corps médical est également insuffisant. Afin de prêter main-forte aux équipes médicales présentes sur place, il s’agit d’abord de soigner les malades, et effectuer des interventions chirurgicales d’urgence. L’urgence humanitaire en Palestine concerne surtout la santé. Afin de pallier les manques dans ce domaine, des formations à destination des médecins sont proposées, et des équipements médicaux leur sont fournis. Est ajoutée à ces éléments, la nécessité d’accomplir des campagnes de sensibilisation et de prévention au sujet des pandémies, des gestes de premiers secours et les bons gestes d’hygiène à adopter.

Étant donné le contexte énoncé, il va de soi que tous les secteurs d’activités ont besoin d’aide, par exemple, les secteurs de la communication, du développement, de l’animation ou encore, liés à l’environnement. Peu importe le domaine de compétences, les volontaires sont plus que nécessaires pour renforcer les effectifs dans le cadre la mission d’aide humanitaire en Palestine.

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Quelles différences entre bénévole et volontaire ?

Bénévole et volontaire sont des ressources humaines importante pour des organismes sociaux ou à but non lucratif. Ils permettent la mise en œuvre d’actions et se mettent au service de la collectivité d’une manière désintéressé. Cependant, les différences entre ces deux types de don de soi méritent des éclaircissements pour mieux s’organiser avant d’intégrer une structure d’accueil. Type d’engagement, durée, attribution et rémunération, voyons ensemble ce qui diffèrent le bénévolat du volontariat, ainsi que leur importances en milieu associatif.
Qu’est-ce un bénévole ?
On décrit généralement une personne comme étant bénévole, celle qui s’engage librement pour mener une action, en dehors de son temps professionnel et familial et sans rémunération, pour autrui. Un bénévole met à disposition d’une association ou d’un organisme son temps libre pour l’assister gratuitement dans l’accomplissement d’une activité caritative ou sociale en vers une collectivité.

Le bénévolat est accessible à tous types d’individus, sans condition d’âge ou financier, ni de diplômes, ni de niveau de qualification. C’est un engagement moral, envers une structure suivant la cause que l’on veut soutenir. Dans le domaine social, un bénévole est un individu qui fait don de son temps libre, motivé par un esprit de partage, de fraternité, de charité, de proximité, et d’entre-aide.
Volontaire : quelles différences avec le bénévolat ?
Quelques points essentiels peuvent différencier un volontariat d’un bénévolat…

Le volontariat suppose un engagement formalisé pour une durée définie. C’est un engagement à plein temps et soumis à différents encadrements et structures de l’organisme dans le cadre d’une mission précise. En contrepartie, le volontaire perçoit mensuellement un per-diem, une indemnité de subsistance qui n’est pas soumise à l’impôt ni aux cotisations de sécurité sociale. Il peut aussi bénéficier de quelques avantages en nature, dont le logement et l’alimentation, ainsi que de diverses assurances et une couverture sociale.

Le bénévolat, en revanche, c’est un engagement libre et sans contrat. En dehors des règlements de l’organisme qui est souvent une association, aucune condition n’est imposée et aucune sanction ne peut être attribuée. Le bénévolat n’est pas une activité à temps plein, il peut être ponctuel et régulier selon la disponibilité et la volonté de participation. Et un bénévole n’est pas rémunéré ou payé, et n’ouvre pas droit à une couverture sociale. Toutefois, certaines organismes et associations proposent de rembourser certains frais, et les fonds personnels utilisés qui n’y ont pas droit peuvent parfois ouvrir à une réduction d’impôts.
Bénévole et volontaire : des acteurs incontournables du milieu associatif
Pour les associations, bénévoles et volontaires sont des acteurs indispensables pour la mise en œuvre de missions et d’actions à buts sociaux. Ce sont des mains d’œuvres, des conseils et surtout des supports incontournables pour la réalisation d’aides et d’accompagnements pour les personnes en difficultés. Leur charité et leur volonté de s’engager auprès des personnes sont des points essentiels pour tisser des liens de fraternité avec les personnes qu’ils accompagnent. Ils peuvent notamment soutenir les associations à apporter une aide alimentaire et matérielle,  à lutter contre l’isolement et l’exclusion de plusieurs types de personnes, et à favoriser l’insertion sociale ou professionnelle.

 

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Sessad austime
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Les missions d’un sessad sur l’autisme

Un sessad ou Service d’éducation spéciale et de soins à domicile s’attribue un vaste domaine d’intervention auprès des enfants et ados autistes. On retrouve donc des équipes sessad composées d’une liste complète de disciplines, allant du corps médical et thérapeutique aux métiers de l’éducation spécialisée…
Vaste rôle social du sessad
Un sessad intervient avant tout à la demande des parents, par une procédure simple à travers laquelle l’organisme apporte déjà son aide. Ceux-ci obtiennent de l’organisme conseils et accompagnements divers, pour les aider à reconnaitre et comprendre les troubles de leur enfant, puis à s’y adapter ou à améliorer leur faculté d’adaptation. Le sessad se trouve ainsi au cœur de la vie sociale de l’enfant autiste, en l’aidant avec les parents à se trouver sa place parmi les autres gens.

Ce rôle socialisateur consiste à faire de l’autiste un citoyen à part entière, communicant et conscient de sa place au sein de la société, et auquel on donne sa chance de participer activement. Autrement dit, le sessad aide aussi les personnes autistes dans son intégration au niveau scolaire, puis dans le monde professionnel entre autres.  
Rôle éducationnel du sessad
La prise en charge scolaire et éducationnelle est la première mission que l’on reconnait globalement à un sessad. En fait, il intervient dans tous les milieux où l’enfant ou l’ado interagit : du domicile parental à l’école, en passant par d’autres établissements (crèches, clubs de sport…). En particulier, cet organisme met en place un cadre de coopération avec l’école et le corps enseignant. 

En parallèle avec le programme scolaire et le système éducatif du milieu, ce service apporte une méthodologie adaptée pour l’enfant autiste, de manière à rendre son éducation fluide et propre à faciliter son intégration. Il va aussi organiser des séances en atelier ou des entretiens individuels pour peaufiner son éducation. En filigrane, le rôle du sessad au sein d’une école est aussi d’empêcher toute situation de discrimination de l’enfant autiste, ce, dès son entrée à l’établissement scolaire.
Rôle d’intégration professionnel du sessad
Après  l’éducation scolaire, c’est l’intégration de l’autiste dans le monde de l’emploi que le sessad compte parmi ses grandes responsabilités. Après diverses étapes de préparation, des stages ou des formations notamment, cet organisme se charge ainsi d’aider le concerné à trouver une place dans le monde professionnel, principalement en l’aidant à trouver du travail.  

En somme, à travers ses diverses missions d’éducation et de socialisation, le sensa vise l’autonomie pour l’autiste. 

 

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hébergement collectif personnes âgées
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Quels sont les différents types d’établissements pour personnes âgées

Avec l’âge, on perd en autonomie et l’on devient de plus en plus dépendant. Aussi, le fait de réaliser des tâches quotidiennes comme se laver ou se nourrir s’avère complexe. Pour éviter les accidents, il existe des établissements spécialisés pour les personnes âgées. Il y a différents types. 
Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) 
Les Ehpad sont des hébergements qui possèdent l’infrastructure nécessaire pour accueillir les personnes en perte d’autonomie. Ils disposent d’une équipe soignante disponible en tout temps. Le personnel est chargé d’assurer les soins et les suivis de chaque résident en fonction de la situation personnelle. Sur la France, on compte environ 6 850 Ehpad pour plus de 500 000 places. Pour une admission, mieux vaut contacter directement le service de ces établissements pour connaître les conditions. 
L’hébergement collectif personnes âgées
Il s’agit de foyer dans lequel on retrouve des résidents d’un certain âge. Certains services sont proposés de manière mutuelle comme la cantine ou encore l’infirmerie. Une équipe reste disponible pour accompagner les aînés en cas de problèmes. Dans la majorité des cas, ce genre d’hébergement collectif personnes âgées sont dirigées par la collectivité locale, par une association à but non lucratif ou par des caisses de retraite.
L’hébergement temporaire pour personne âgée 
L’hébergement temporaire constitue une solution provisoire pour de nombreuses situations : fatigue des aidants, période de convalescence, absence de proche, travaux d’aménagements dans l’appartement de la personne âgée. Ce type d’accueil permet de rompre rapidement l’isolement et de rehausser la qualité de la vie d’un aîné. Comme son nom l’indique, le séjour dans ce genre d’établissement reste limité. Selon les différentes sources disponibles, la durée ne peut pas excéder plus de 12 mois. En général, l’hébergement collectif personnes âgées demeure rattachée à un EHPAD.
Les services hospitaliers pour les personnes âgées 
Sachez que de nombreux hôpitaux et cliniques possèdent des services pouvant prendre en charge pendant une durée limitée les séniors. Par exemple, pour une maladie commune et aigüe, l’intéressé peut être admis durant quelques jours dans une chambre prévue pour les plus de 60 ans. Pour un long séjour (USLD), il faut présenter des manifestations de pertes d’autonomie grave comme une impossibilité de se laver, de se nourrir seul ou de s’habiller. Selon les dernières statistiques communiquées par le Ministère de la Santé, la capacité d’accueil en USLD en France est de 32 000 lits. La durée moyenne y est approximativement d’une année et demie.    

 

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